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je ne sais pas d'où vient le nom "château de thouars"
me citer sur le blog souvenirsdetal ence.fr : je l'aut
Par titelive, le 17.05.2023
pourquoi ce château s'appelle "château de thouars" ?
quel est le lien entre ce château situé à talence, et la
Par Anonyme, le 25.04.2023
puis je vous citer sur mon blog souvenirsdetal ence.fr?
Par Anonyme, le 17.04.2023
le premier des bourdeille connu dans l'histoire est hélie ier, qui se disait seigneur de bourdeille en partie,
Par titelive, le 26.07.2021
merci pour ce merveilleux voyage dans le temps, "mony" est un site tellement magique et inspirant... nous som
Par Eric de Barbentane, le 06.06.2020
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Date de création : 11.04.2007
Dernière mise à jour :
30.04.2018
89 articles
L’abbaye de Sorde (Landes).
Photographie : logis abbatial avec sa tour (photo prise en septembre 1995 ou 1996).
SORDE-l’Abbaye :
L’ancienne abbaye Saint-Jean, fondation de l’ordre bénédictin, a donné une partie de son nom au village de Sorde-l’Abbaye, dans le département des Landes, aux portes du pays d’Orthe. Au bord du gave d’Oloron, l’ensemble architectural se compose de l’église abbatiale, des bâtiments conventuels et du logement de l’abbé avec ses dépendances. Les bâtiments conventuels s’organisent entre l’église et le Gave autour d’un cloître – disparu – et d’une cour. Une terrasse surplombe le cours d’eau, tandis que le sous-sol, formé par un cryptoportique aménagé au XVIIIe siècle, donne accès à la rivière. Un moulin, dont il reste la retenue d’eau au pied des bâtiments, a été transformé en usine électrique avec une échelle à poisson permettant aux saumons ( ?) de passer l’obstacle. L’église abbatiale est un édifice roman de plan « bénédictin » dont seul le chevet a conservé son aspect primitif. Elle comprend trois vaisseaux de hauteur inégale. Le transept est saillant, le chœur terminé par une abside en hémicycle et deux chapelles à absidioles. Le maître-autel est attribué à l’atelier des frères Mazetti – comme celui de l’église du Mas d’Aire-sur-l’Adour – et fut exécuté en 1784. L’ensemble des trois clôtures basses à l’entrée du chœur et aux entrées des chapelles, sont des ferronneries datant de la fin du XVIIIe siècle. La chaire à prêcher, en chêne, date quant à elle du XIXe. Les mosaïques du chœur, probablement recouvertes depuis le XVIIe siècle, furent retrouvées en 1869 à l’occasion de réparations. Certaines parties manquantes ont été restituées au XIXe siècle, l’artiste ayant à certains endroits fait preuve d’imagination. Après beaucoup de discussions entre archéologues pour en déterminer l’exacte datation – gallo-romaine ou médiévale – il est devenu évident que les mosaïques étaient bien à leur place d’origine et qu’elles avaient été exécutées à la fin du XIe ou au début du XIIe. Seul un pilier témoigne désormais de l’existence du cloître, qui devait être composé de trois galeries. La construction située à l’est contient l’ancienne salle capitulaire. Le réfectoire était placé dans le bâtiment à l’ouest. Au sud, le bâtiment comportait, entre autres, les appartements du prieur. Le logis abbatial se trouve à l’est de l’ensemble des bâtiments conventuels. Le corps de logis est proche du gave. Les dépendances sont en face, de l’autre côté de la cour. Le logis avec sa tour et les dépendances ont été construits aux XVIe et XVIIe siècles, sur les fondations d’une villa gallo-romaine en ce qui concerne le logis. Sa grange batelière est unique en France.
La villa gallo-romaine, signalée dès 1873, a été fouillée de 1957 à 1966. Outre l’habitation, les archéologues ont découvert des thermes. Les deux ensembles, distincts à l’origine, avaient ensuite été réunis par un péristyle. Les fouilles ont mis à jour un grand nombre de mosaïques remarquables. La majeure partie est conservée dans le dépôt archéologique de l’ancien logis abbatial. Le fait que l’abbaye ait été implantée sur les ruines d’une villa gallo-romaine, dont au moins les fondations et des pans de murs subsistaient, a influencé la disposition des différents bâtiments. Cela explique aussi, par exemple, le désaxement du portail du bras nord du transept.
Le village de Sorde s’est développé autour de l’abbaye et fut transformé en bastide par un contrat de paréage (document fixant le statut juridique et fiscal de la bastide) daté de 1290, passé entre l’abbé du lieu et Eustache de Beaumarchès, sénéchal de Toulouse, qui a mis la ville sous la protection du roi de France Philippe IV le Bel. L’agglomération présente encore aujourd’hui trois parties témoins des étapes de son développement : le Bourg-Vieux au centre, comprenant l’abbaye, le Bourg-Neuf à l’ouest et le Maubourguet à l’est. Le parcellaire en lanières est encore bien lisible, les maisons étant séparées par des andrones.
A Peyrehorade(à moins de 6 kilomètres de Sorde) : ruines du château d'Aspremont (XIe-XIIIe) et château de Montréal, résidence de plaine des vicomtes d'Orthe (XVIe siècle), qui est aujourd’hui la mairie.
Bibliographie :
Sophie Ollé : Article publié en juin 2008, dans le N°66 de la revue « Le Festin »
Très enrichissant ,à découvrir!AM
trés bel ensemble et histoire fascinante de destruction ;reconstructions sur plusieurs siécles La vie des moines,leurs astuces et leurs grandes créativités pour conserver légumes, saumons etc Visites trés interessante,vivante!et un cadre imprenable sur le gaveVisite début septembre 2011
A voir absolument
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